[Présentation du Centre d'échanges et communications du...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT2780A 08
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
description Autour du colonel Chabaga, président du conseil régional islamique Rhône-Alpes, des représentants d'associations comme France-Plus et France-Maghreb pour soutenir le nouveau projet de mosquée.
historique Le 28 septembre 1990, le Conseil régional islamique Rhône-Alpes (CRI) qui a vu le jour le 12 mars 1990, à présenté un nouveau projet pour la réalisation d'une mosquée à Lyon et une alternative à celui que mène l'Association culturelle lyonnaise islamo-française (Aclif) depuis plus de dix ans.
historique Au nom du Conseil régional islamique et des soixante-trois associations qui le composent aujourd'hui, le colonel Hocine Chabaga, président, et Louafi Bennaoum, secrétaire général, ont présenté le projet de "centre d'échanges et communications" dont la mosquée constitue l'un des trois pôles (cf. Lyon Figaro du 28 septembre). Un projet dont le "pôle commercial, permettra le financement d'une grande partie de l'ensemble du programme envisagé", affirment les responsables. Le projet a l'air bien ficelé sur le plan juridique, avec une société civile immobilière pour gérer les constructions et un contrat avec une société, MRJ S.A., dont le siège est dans l'Isère et qui se présente comme un repreneur d'entreprises et un promoteur immobilier. Sur le plan financier, le CRI s'apprête à lancer, par le biais des banques, une opération de souscription qui viendra s'ajouter aux recettes commerciales et aux contributions volontaires des boucheries "Hallal". Le Conseil régional islamique, qui s'est rendu compte que 80% des produits alimentaires n'étaient pas licites, se propose d'organiser les contrôles et d'apposer une enseigne attestant de la qualité des produits. Une enseigne "sans contrepartie financière obligatoire", prévient Louafi Bennaoum qui anticipe les questions : "Mais si les propriétaires des commerces d'alimentation veulent verser une contribution volontaire, elle sera la bienvenue". En présentant son projet dans sa globalité, le Conseil régional islamique offre un projet cohérent susceptible de contrebalancer celui de l'Association culturelle lyonnaise islamo-française (ACLIF). Reste cependant deux points majeurs à régler : celui du terrain, "nous sommes prêts à aller là où l'on nous accueillera, dans l'agglomération" explique Hocine Chabaga." Pourvu que ce soit desservi par les transports en commun et pas trop éloigné de l'autoroute, ajoute Louafi Bennaoum qui précise : nous paierons aussi le terrain". L'autre question est celle du permis de construire, dans les semaines à venir, en fonction du terrain repéré, les maires trouveront sur leur bureau le dossier du CRI. Dans un communiqué l'ACLIF rappelle qu'elle n'a pas renoncé à son projet de mosquée pour lequel elle a un permis de construire se contentant de préciser que "pour différentes raisons, la vitesse de progression du dossier est réduite." Dans tous les cas, le président de la CoUrLy aura sûrement son mot à dire. Source : "L'autre mosquée" / Jeanine Paloulian in Lyon Figaro, 29 septembre 1990, p.2.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP02712.
note bibliographique "Deux projets pour une prière" / Georges Sermet in Lyon Figaro, 29 septembre 1990. - "Une nouvelle locomotive pour la mosquée de Lyon ?" / Paul Gravillon in Le Progrès de Lyon, 29 septembre 1990.

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